Bonjour,
Bienvenue sur le blog du club de l'Hyper-République. Le club a été lancé le 30 septembre, à Issy les Moulineaux, dans le cadre du forum mondial idémocratie. Il réunit des femmes et des hommes de tous les horizons politiques, désireux de faire avancer les nouveaux moyens d'expression citoyens au service de la "chose publique", la Res publica.
En contrepartie du développement rapide des technologies de l'information dans la vie économique et sociale et de la montée en puissance de l'administration électronique, il est bon que les citoyens réclament et organisent ce "supplément d'âme" de la vie politique dans la société de l'information: la démocratie électronique.
Ne laissons pas les technologies déterminer notre avenir, déterminons nous mêmes l'avenir des technologies!
Pour devenir membre du club, il vous suffit d'envoyer un e-mail à l'un des membres fondateurs qui vont s'exprimer sur le blog "public", en expliquant les raisons de votre démarche. Vous recevrez alors un mot de passe vous donnant accès au blog "privé" du Club. Etre membre du Club vous permet de participer à la rédaction de documents comme le manifeste de l'Hyper-République (en cours de réalisation), de choisir les dirigeants du Club, de participer à sa gestion et de contribuer à ses choix politiques.
Vous pouvez également, sans adhérer au Club, participer aux votes et aux débats qui seront organisés sur le blog public.
Ce blog est en cours de réalisation, il s'améliorera de jour en jour, si vous nous faites part de vos critiques et suggestions!
Voici le texte du communiqué de presse diffusé le 30 septembre:
Communiqué de presse
Le Club de l’Hyper-République
Ensemble, démocratisons l’Internet !
Conférence de presse de la création du Club de l’Hyper-République
Jeudi 30 septembre à 14h30 – Salle 5
Paris, le 30 septembre 2004 - La montée en puissance de l’administration électronique et l’augmentation du nombre d’internautes en France crée un contexte favorable au développement de la démocratie électronique, contrepartie nécessaire aux usages commerciaux, administratifs et de service de l’Internet. D’autre part le poids toujours croissant de l’Internet dans notre vie exige que les citoyens en comprennent et en contrôlent le fonctionnement. Le Club de l’Hyper-République mettra donc les questions dites de « Gouvernance de l’Internet » au cœur de sa stratégie.
Les premiers pas...
En quelques semaines, le blog du Club de l'Hyper-République a pris vie et réunit maintenant un certain nombre de contributions intéressantes. Le débat ne fait que commencer, mais déjà les grandes lignes de ce que sera notre club se dessinent: un lieu d'échanges et de débat, ouvert aux femmes et aux hommes de tous les horizons politiques désirant œuvrer au renouveau de la "Res publica", grâce aux opportunités immenses que nous offrent Internet et les autres technologies de l'information.
L'objet du Club est en quelque sorte la défense et l'illustration de la démocratie électronique.
Les prochaines échéances…- Création officielle du Club de l'Hyper-République
o Tous les membres fondateurs sont appelés à se réunir le jeudi 30 septembre au 5ème Forum iDémocratie pour créer officiellement le Club
- Un projet de manifeste
o Paul Soriano et Pierre de la Coste vont proposer un projet de manifeste qui sera débattu sur le blog, article par article
- Les tâches et les responsabilités de chacun
o Un bureau provisoire va être élu afin de refléter la diversité politique des membres fondateurs et voter des statuts qui organiseront et fixeront cette diversité
- Les « Trophées de l'Hyper-République » lors du Forum Européen de l'Administration Electronique (les 15 et 16 décembre 2004)
o Récompense attribuée aux acteurs des NTIC du secteur public et de la démocratie électronique
Le Club, qui prendra la forme juridique d’une association loi de 1901, aura également vocation :
- D’organiser des rencontres, colloques, dîners-débat,…
- De publier des ouvrages de réflexion.
- De proposer à ses adhérents de s’organiser en courants politiques et intellectuels représentants l’ensemble des diversités d’approche des questions traitées, dans la limite du respect des principes de la République et des règles fondamentales de l’Internet.
Le fonctionnement du Club…
Le Club de l’Hyper-République est un groupe de réflexion et de proposition visant à développer les usages de la démocratie électronique et plus largement une appropriation citoyenne des technologies de l’information et de la communication.
Il réunit des citoyens-internautes souhaitant relancer le débat politique grâce à l’utilisation des réseaux. Il est ouvert aux différentes tendances et sensibilités politiques, qui souhaitent parvenir à cet objectif, avec des méthodes ou stratégies différentes et sont capables de débattre courtoisement de leur différence.
Le Club de l’Hyper-République s’appuie essentiellement sur un site Internet comportant toutes les fonctionnalités techniques de la démocratie électronique : inscription au club en ligne, forum de discussion, vote sur des propositions, travail coopératif d’élaboration de documents,…
Le Club tirera ses ressources financières des cotisations de ses adhérents, d’une librairie en ligne, de l’organisation d’évènements et des contributions d’entreprises, sous forme de parrainage.
Par une campagne d’adhésion active, le Club de l’Hyper-République cherchera à associer le maximum de citoyens-internautes à sa démarche.
Retrouvez-nous : http://hyperrepublique.blogs.com/public
Contact : Pierre de La Coste
Portable : 06 12 11 23 07 – Mail : [email protected]
Bonjour M. De La Coste...
Je découvre votre club et votre site, et j'estive que c'est une heureuse initiative... Bravo!!!
Enfin un lieu de débat public, où le citoyen peut s'exprimer librement sur ce qu'il attend de la république...
Il me vient à l'idée que c'est peut être le lieu idéal pour débattre de certains problèmes brûlants qui affectent la toile de puis quelque temps, notamment le problème de la piraterie, et des échanges de fichiers réputés illégaux...
Il me semble que plus il y aura de personnes à réfléchir sur le sujet, plus nous aurons une chance de nous sortir rapidement de ce problème...
Il a été beaucoup question dernièrement du Colloque sur le P2P au Sénat, et des les internautes poursuivis pour avoir échangé des fichiers musicaux...
J'ai déjà exposé mon point de vue sur divers forum, et il semble avoir été assez bien accueilli...
Alors je me permet de vous le communiquer, dans l'espoir que vous puissiez faire avancer un peu les choses...
Je part du postulat, qui je l'espère ne semblera pas trop absurde, qu'il est illusoire de compter sur "une valeur nouvelle qu'il faut faire émerger chez nos concitoyens: la valeur du respect de la création". Le citoyen attend généralement d'être assisté dans ses prises de responsabilité plutôt que d'en décider par lui même selon une éthique que l'on voudrait communément répandue... En principe, me semble t'il, c'est le rôle du gouvernement et de la loi de l'assister pour lui éviter cette prise de décision.
Alors voilà:L’heure d’un nouveau modèle économique a sonné (Et parfois les montres les plus chère sont celles qui retardent le plus…)...
Lettre aux spécialistes, économistes, juristes, hommes politiques…
Messieurs, veuillez pardonner mon impertinence. Je n’ai pas la prétention de m’immiscer dans vos affaire, je ne suis pas spécialiste, mais face à un problème je tente, comme beaucoup d’autres dans mon cas, d’être constructif…
Pour commencer rassemblons quelques constatations, glanées ça et là, pèle mêle :
- Les riches marchands de musiques veulent attaquer en justice certains de leur meilleurs clients, véritables amateurs de musique, sous prétexte qu’ils ont trouvé, à travers l’échange de fichier, un excellent moyen de partager leurs goûts, leurs connaissance, leur culture musicale.
- Il est de notoriété publique que les riches marchands en question ont une vaste culture de l’argent, et une très restreinte culture musicale…
- Des associations d’internautes et de consommateurs, ainsi que quelques personnalités politiques s’insurgent, et à juste titre, contre ces procès, et les pratiques des riches marchands, au minimum contre les peines disproportionnés encourues, les plus engagés contre la menace qui plane soudains sur la liberté individuelle et le droit à la culture pour tous…
- Le partage, et la libre diffusion de la culture, est une pratique ancestrale pour la plupart des peuples qui ont réussi à échapper à un régime totalitaire. Elle a réussi à dépasser le stade de la tradition orale grâce à l’invention de l’écriture, puis de l’imprimerie, puis de la radio, puis de la télévision, puis du magnétophone à cassette, puis du magnétoscope, puis du graveur de CD, puis Internet… Chaque nouveau progrès a permis de créer un nouveau modèle économique pour l’exploiter correctement, pour le bien être de tous.
- Légalement il me semble que la coutume, ou l’usage trentenaire fait foi, or cela fait plus de trente ans que les gens ont l’habitude de copier et de s’échanger de la musique sur des cassettes ou autres supports. Le peer to peer ne fait que faciliter un peu les choses…
- La diffusion de la culture de proche en proche est reconnue comme étant une excellente publicité, gratuite de surcroît, pour les produits commercialisé par les susnommés riches marchands. Cracheraient ils dessus ????
- Les réseaux d’échanges de fichier sont un excellent outils de mesure pour connaître en temps réels les fluctuations du marché de tel ou tel produit….
- Quelques personnes bien placées commencent à se rendre compte que le modèle économique de la distribution de musique sur CD audio est en train de devenir inefficace, et qu’il est temps de mettre en place un nouveau modèle plus large et plus souple, plus adapté aux besoins du monde moderne.
- Les audiophiles sont en général d’accord pour considérer que le CD est un support très pratique pour la musique, mais que la qualité de sa restitution musicale soit loin d’être optimale,
- Le prix du support CD est très faible, les droits sur la musique accordé au artistes représentent un faible pourcentage du prix de vente, le marché semble juteux pour les riches marchands… D’ailleurs ils ont les moyens, vu les mesures de dissuasion et de répression qu’ils sont capables de mettre en œuvre.
- Le fichier est un média encore plus pratique, puisque le contenu est dissocié du support, il ne tient pratiquement plus de place lorsqu’il est sur disque dur, il peut être déplacé sur divers supports mobiles, les coûts de reproduction et de transport sont pratiquement nuls.
- Mais la qualité de la reproduction musicale est variable suivant le format utilisé, un fichier mp3, en fonction du taux de compression, est de bien moins bonne qualité qu’un CD, pourtant les riches marchands voudraient nous le faire payer le même prix !!! Mais il est possible de produire des formats de fichiers qui dépasse de loin la qualité d’un CD (échantillonnage à 96 kHz, voire 192, codage en 24 bits, voire en virgule flottante, multi-canaux 6, 8 ou plus… à condition d’avoir le matériel adapté)… En gros la qualité d’un fichier pour une durée donnée est proportionnelle à sa taille.
- La plupart des gens qui achètent encore des CD trouvent leur prix excessif. Ceux qui ont déjà cessé d’en acheter (comme moi, et un certain nombre de personnes dans mon entourage), l’ont fait parce qu’il trouvait le prix carrément abusif… Alors que dire du prix des fichiers vendus en ligne par les riches marchands, qui en plus ne respectent pas, DRM oblige, un des principaux avantages du fichier, à savoir sa mobilité. Prohibitif !?!? Est ce que les riches marchands prennent leurs clients pour des idiots ???? Les clients pourraient se fâcher, et bouder les produits proposé par les riches marchands… Ils ne resteront pas riches longtemps dans ces conditions…
- Une taxe sur les support vierge a été créée il y a déjà quelque temps afin de légaliser la copie privée. Mais la notion de copie privée reste relativement floue... Cette taxe est sensée être reversée aux riches marchands, qui de toute façon sont bien souvent fabricants de supports vierges et des graveurs qui vont avec (Qui a dit Sony ????) Ils veulent attaquer ceux qui achètent et utilisent leur matériel, et obtenir des dommages et intérêts… Ce n’est pas seulement le beurre, l’argent du beurre, et la crémière qu’il veulent, mais la maison de la crémière, ses vaches, et ses près…
- Personne ne prétend contester une juste rémunération des produits musicaux.
- Le problème semble dépasser largement le cadre de la production musicale. Sont concerné, ou pourraient l’être, la production de films et de vidéo, la production de jeux, la production photographique, la production littéraire, la presse en ligne, l’édition de logiciels, et j’en oublie certainement… Pas de doute, la désignation générique la plus adaptée pour décrire tout type de produit ainsi dissocié de tout support physique est : « contenu numérique »
- Il est urgent de réagir !!! Si nous laissons les riches marchands (que certains appellent « Majors », mais j’ai du mal à leur faire ce compliment !!!) avoir gain de cause à l’occasion du premier procès, celui ci risque de faire jurisprudence pour les suivants, et nous seront pris dans un engrenage qui aura toutes les chances de nous faire perdre 20 ans ou plus sur l’avènement d’un modèle économique adapté au monde moderne et acceptable par tous…
Il est donc grand temps, messieurs, de décrire un modèle économique le plus complet possible et adapté aux marchés des contenus numériques, qui satisfera aussi bien les riches marchands (qui seront peut être un peu moins riches, mais cela vaut mieux que de sombrer complètement…) que les consommateurs… Évidemment il faudra accepter de trouver les bons compromis.
La taxe sur la copie privée touchant les support vierge semble un début prometteur. Elle a été difficile à accepter au début, mais tout le monde s’y est fait. Finalement elle ne rend pas le CD vierge hors de prix. Une idée pourrait être d’étendre cette taxe à tout support susceptible de recevoir du contenu numérique : disque dur, lecteurs MP3, et au matériel permettant de les exploiter… Cette taxe devrait être proportionnelle à la capacité de stockage du support, mais devrait tenir aussi compte de différents critères, comme la mobilité et la réutilisabilité (supports réinscriptibles).
Mais le support n’est pas le seul media intervenant dans ce modèle, la faculté de transmettre ou de recevoir du contenu numérique est essentielle. La connexion Internet est donc susceptible d’être taxée, un peu comme la redevance télé. Cette taxe si elle était raisonnable, proportionnelle au débit entrant, serait assez facilement acceptée par les internautes, dans la mesure ou elle leur donnerait plein droit d’échanger librement tous type de fichiers, et d’accéder à de nouveaux services (comme par exemple à une véritable presse en ligne, digne de ce nom !!!).
Le fait de diluer ainsi la rémunération du contenu numérique, permet de mieux en répartir le coût entre les différent types de consommateurs.
Les taxes ainsi récoltées sont touchées en avance par rapport à la réelle consommation de contenu numérique. Elles permettent donc d’offrir un crédit aux producteurs de contenus numériques, et elle leur permet d’économiser énormément sur les frais de diffusion… C’est tout à leur bénéfice !
Un organisme devrait être chargé de collecter ces taxes auprès des fabricants de supports et des FAI. Ce pourrait être la Sacem, ou bien l’Adami ???? Peut être une association avec les organisations défendant les droits des différents acteurs du marché, clients, marchands et artistes… Le marché en question ignorant les frontières, il serait judicieux que ce soit une association d’envergure internationale… La mondialisation, la vraie, passe par Internet. Un internaute est un terrien avant tout !
Cette association serait ensuite chargée de répartir les rémunérations entre les différents producteurs, dûment enregistrés, de musiques, de films, de logiciels... En fonction du type de produit, et de divers critères… Cette répartition pourra être faite statistiquement sur la base de mesures faites entre autres sur les sites de téléchargement, sur les réseau d’échanges peer to peer, qui en plus d’être pleinement légaux, seront du coup les meilleurs garant de la légalité, et de la juste rémunération de ces riches marchands.
Évidemment ces taxes devront évoluer, d’année en années, avec les progrès fait en terme de capacité de stockage moyen (aujourd’hui le disque dur moyen est de 200 Go, mais cela double en gros tous les deux ans), de débit des connexions, et de qualité des formats de fichier audio et vidéo, sous peine de freiner dangereusement le progrès technologique et l’évolution du marché. Il ne faut pas oublier que ce marché est loin d’avoir fini de se démocratiser…
Ce système a de plus l’avantage de résoudre le problème de la rémunération de logiciels à usage personnel, de sharewares, de logiciels libres, de version éducatives des logiciels commerciaux… Qui ne sont pas du tout, ou mal, rémunérés à l’heure actuelle.
Et ce sera la fin du piratage !!!! La fin de la piraterie…
Bien entendu les logiciels commerciaux, ou d’entreprise continueront d’être rémunérés par le système des licences d’exploitation commerciale. Et les entreprises devront veiller à ce que leur parc logiciel soit en règle, sous peine de lourdes sanctions. Un outil de productivité doit être payé à son juste prix !!!!
De même que la diffusion de musique dans un lieu à vocation commercial (bar, boite de nuit) sera toujours soumis à cotisation…
Voilà… Je souhaite juste que ces quelques remarques arrivent aux oreilles des personnes responsables de ce monde et les aident à aménager un monde vivable pour les enfants que je n’ai pas… S’ils le veulent bien…
Merci d’avance…
Un citoyen parmis d’autres….
Rédigé par : Kickaha | octobre 01, 2004 à 01:47 PM
Comment vous situez-vous par rapport à la fracture dite numérique, entre le Nord et le Sud, d'une part mais aussi du point de vue de la fracture sociale dans un même pays, la France notamment?
Rédigé par : Tsioba Thaty | avril 15, 2005 à 11:48 AM
"Espace public et éthique"
à lire :
http://www.arenotech.org/tribune_libre/reponse_a_edgar_morin.htm
Rédigé par : laura garcia vitoria | septembre 15, 2005 à 10:17 PM
VIVE LA FRANCE ! VIVE LE QUÉBEC LIBRE!
Rédigé par : Gary Gaignon | octobre 18, 2010 à 09:21 PM