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mai 07, 2005

Commentaires

Jean-Paul Droz

Je ne suis pas sûr de comprendre le fond de ton texte, Olivier, en particulier le sens de "perdre" pour Bataille. Je dirai plutôt que je ne suis pas certain de gagner, pas plus certain de perdre, mais rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
Mais il me semble que l'utilisation des outils de l'Internet montre le contraire de la thèse de Bataille: ils n'inventent rien que ce qui existe déja, développer, générer des idées à plusieurs. A l'énorme différence près, avant il fallait être sur le même lieu, maintenant la distance est abolie.
Il y a donc économie...
Pour revenir au traité, je pense que tu as raison quand tu dis que la constitution est plus affaire de trajectoire que d'objectfs. Répondre OUI à la constitution c'est affirmer notre souhait de faire cette route ensemble.

Pierre de La Coste

Non, Olivier, tu n'as travaillé en pure perte à NotreConstitution.net. Tu as suscité un mouvement citoyen et montré à nos institutions européennes et nationales qu'elles étaient payées pour faire ce boulot.
Cela me fait penser au travail pionnier de Christian Scherer publiant le Journal Officiel sur adminet (www.adminet.com, www.adminet.fr, www.admi.net pour ceux qui ne connaitraient pas). Après avoir tenté de l'empêcher, le gouvernement a fini par l'imiter en créant Légifrance, rendant en partie "inutile" ou obsolète le travail accompli. En fait, CS est le véritable père de la publication des textes officiels sur Internet.
Cette comparaison ne t'étonnera pas...

Olivier Auber

Merci;-) la comparaison est flateuse. Mais il ne faut pas oublier la communauté NCPN derrière! Tu dis:"publier sur l'internet...". Cela va plus loin encore. Il faudrait que les membres de la commission et nos députés européens les "rédigent et les négocient" aussi sur l'internet (par exemple sur wiki) de manière transparente, c'est à dire de manière visible pour l'ensemble des citoyens, qui le cas échéant pouraient poser des questions et faire des suggestions. Pour cela, il faudrait une classe politique qui sache utiliser un clavier. La prochaine génération peut-être? Tu imagines l'économie en transports et en frais que cela pourrait faire (merci à Jean-paul de le souligner). Oui je sais "l'économie" n'est pas toujours une bonne chose...;-)

Georges Chatillon

Ce n'est pas le moment de lâcher. Puisqu'une majorité de français qui ont dit non à la constitution européenne se déclarent "en public" pro-européens, il faut leur permettre d'aller plus loin. Les universités, les chambres de commerce et d'artisans, les chambres de métier et les lycées doivent ouvrir des enseignements gratuits sur l'Europe de l'Union. Les hommes politiques qui ont défendu le "Oui" doivent continuer le combat et participer à ces sessions de formation.
Puisqu'il était question, hier, au soir du referendum, de pédagogie sur l'Europe, allons-y !
Georges Chatillon

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