Inscrivez-vous!


  • Entrez votre email pour vous inscrire à la liste de discussion du Club de l'Hyper-République!

« Le festival d’ICANN (1) | Accueil | La nouvelle scénographie de l'Arc de Triomphe »

juin 27, 2008

Commentaires

Réjean Gravel

Les Québécois ont probablement été quelque peu choqués par cette approche. Elle n’est pas unique car j’ai vu la même approche à d’autre conférences Européennes ou il y a nette prédominance de l’anglais. Il faut certes admettre que la langue « commune » dans une conférence internationales est l’anglais. Il n’y a cependant pas de raisons valables pour que des politiciens oublient leur langue maternelle!
La situation est quelque peu différente au Québec et à Ottawa. Dans un environnement de dualité linguistique très accentué et ou la défense du français est une question de survie, il est impensable que deux politiciens Québécois se parlent en anglais devant un public, quel qu’il soit. De la même manière un politicien d’Ottawa participant à une conférence qui se tient à Québec se doit de prendre la parole en français ou dans les deux langues – l’unilinguisme anglais étant mal vu au Québec. Ceci étant dit, il est cependant clair (lors de conférences nationales et surtout internationales) que l’anglais sera prédominant. Il faut cependant noter que toute conférence qui se respecte offrira des services de traduction simultanée pour les plénières et souvent pour les ateliers. C’est ce que j’ai fait à l’occasion de toutes les conférences que j’ai organisé (environ 10 – jusqu’à 400 participants). Le conférencier parle dans sa langue maternelle, les traducteurs fon le reste. Parler anglais ne fait pas BCBG pour les Québécois, c’est un outil de communication.
Il y a aussi au Québec et au Canada des lois, politiques et directives concernant à la fois la protection du français et le bilinguisme d’état. À ce chapitre je dois dire que le Québec à un meilleur dossier qu’Ottawa qui est tout de même pas trop mal.
Le commentaire « courir le risque de voir, à terme, notre langue incapable d’exprimer les concepts les plus pointus des nouvelles technologies « est particulièrement important. L’office de la langue française du Québec fait un travail remarquable dans ce domaine.
En conclusion je dirais que tout débat sur la langue française au Québec est émotionnellement chargé. Sans la langue pour nous unir et nous définir, le Québec n’existerait plus depuis longtemps.

Florence Durand-Tornare

Bonjour Pierre,
A ce sujet, peux tu nous rappeler la loi concernant l'utilisation du français dans la communication publique et donc les sites publics ?
Amicalement,
Florence

Pierre de La Coste

Florence,

Il s'agit de la du 4 aout 1994 dite loi Toubon, dite également loi "all good", dont la Délégation Générale à la langue française rappelle les dispositions particulières s'appliquant aux services publics:

http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/lois/presentation_loi_2.htm#ancre836517

Tu vois, Réjean, nous avons nous aussi des lois mais nous ne les appliquons pas!

Pierre

Jm

Edvige, la même chose qu'Hadopi, ou les dérives du paquet Telecoms en premier vote DEMAIN, exactement les mêmes objectifs, habillés différemment.

http://www.syndicat-magistrature.org/spip.php?article729

En tant que simple citoyen mais respectueux de la république et de la démocratie, j'ôte à tout politique ayant pris position pour ou s'étant abstenu de prendre position contre ceci, toute légitimité à représenter le peuple français.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.